meublé à Valence

2009

 A partir de « Meublé sommairement », chorégraphie de Dominique Bagouet (1989)

Pour le groupe amateur Horizon Danse/Véronique Théry.

 Coproduction : Cie Balades, Horizon-danse.

Diffusion : Valence, St Marcel les Valence, St Barthélémy de Vals (26)

meublé à valence

©Archives Imec-Fonds Dominique Bagouet

« Meublé sommairement » abordait différents styles.

Cette pièce riche dans son écriture et ses processus de création, confronte la danse à la parole et à la musique. Je désirais faire coexister à nouveau ces 3 démarches artistiques complices.

De plus, cette œuvre est constituée d’un matériau relationnel de présence et d’échanges entre les interprètes, permettant également de travailler l’espace.

Nous avons abordé les séances par des cours et des ateliers pour favoriser la mise en place d’un « bain Bagouet » (postures, style, qualités propres)

Nous avons conservé une danse de groupe, composition typique du chorégraphe, une horlogerie de petits gestes légers, puis des extraits d’une autre section faite de danses presque « collées » au texte, quelques fois comme un paysage, d’autres fois à la limite de l’incarnation ou de l’illustration.

Nous avons gardé la présence de la comédienne. La jeune interprète, aujourd’hui, dit parfois le texte, parfois habite la place de la comédienne, parfois danse.

Nous avons fait appel à Béatrice Aubert, danseuse notatrice, pour transmettre un extrait noté lors d’un remontage de cette chorégraphie, en 2000.

J’ai adapté le tout en fonction de leur niveau, des lieux de travail, et du temps qui nous était offert. Nous avons inventé de nouveaux gestes « à la manière de ».

Qu’est ce que la fidélité à une œuvre ?

Chaque situation mérite une réponse complexe.

Car jamais nous ne pouvons être dans un fac-similé, avec des amateurs comme avec des professionnels. Chaque réponse peut être envisagée par la mise en place de processus de travail, de contextes d’apprentissages.

Avec le désir constant de se confronter à la notion d’interprétation, pour procéder à une mise à jour du danseur ou du lecteur, comme individu responsable de l’œuvre, de sa présence dans cette œuvre et dans sa pratique.

Sylvie Giron